VAMOS A COLOMBIA ESTA VEZ

Le fleuron de cette petite ville coloniale, du département du Boyacá et appartenant aussi au réseau des villages patrimoniaux, est son immense place pavée, la Plaza Mayor.

Mise en lumière par la série télévisée "Zorro, l'épée et la rose" diffusée dans près de 100 pays et tournée uniquement en Colombie et essentiellement à Villa de Leyva, elle est assiégée par les touristes étrangers et colombiens.

Nous sommes arrivés vendredi en fin d'après-midi après une longue route (3 bus !!). Nous l'ignorions, mais ce week-end, c'est le 23e festival d'astronomie, unique en Colombie, et il attire beaucoup de monde. Bar, restaurants, boutiques ne désemplissent pas ! La ville est typique certes, mais nous apprécions moins son côté mercantile surtout après être passés par de nombreux villages plus modestes.

 De jolis patios

Guanabanas

Alors là, on crrraque !!!!! Une boulangerie - pâtisserie française sur notre chemin ce dimanche matin.

Bon, oui c'est vrai, nous avons déjà pris notre desayuno.... Et alors ?

 Ce matin nous avons réservé nos billets de bus pour nous rendre à Bogota demain à midi. Arrivée à 15 heures en principe.... Ensuite nous prendrons un taxi jusqu' à l'aéroport. Notre vol étant à 00h05 mardi 4, nous arriverons à CDG à 16h25 ce même jour.

Et voilà encore une belle aventure qui se termine. La Colombie est une destination très intéressante. On peut dire qu'elle est un concentré d'Amérique latine. De part ses 3 cordillères ses paysages et son climat sont très variés. Les colombiens toujours souriants, sont fiers de nous accueillir et de nous faire découvrir leur pays.

La police est très présente, mais ça n'est pas gênant, ils sont souriants et prêts à aider. Nous avions été informés par les médias d'une attaque à mains armées sur la route entre Cucuta et Ocaña (nous n'étions pas loin..), mais l'armée est intervenue avec efficacité et l' endroit ne présentait plus de danger. Nous  n'avons jamais eu de sentiment d'insécurité.

Hasta luego !

 Encore des paysages spectaculaires sur la route. Nous croisons de nombreux migrants vénézuéliens, jeunes et moins jeunes, familles avec enfants, lourdement chargés, marchant le long de la route à grande circulation.

Ceux-ci sont un peu plus chanceux

 Arret casse croûte à midi...De retour dans notre mini bus, ma voisine me demande si nous avons mangé, je lui réponds que non.. Porque ? me dit elle... Bon, je n'allais pas lui expliquer que nous ne mangeons jamais dans les restauroutes !!!

Petite halte d'une nuit à Girón avant de poursuivre notre chemin vers Barichara. Nous sommes chaleureusement accueillis par une jeune bretonne mariée à un colombien. Ils tiennent une petite auberge plutôt spartiate et décorée avec goût et surtout ils tiennent aussi sur place une petite pizzeria artisanale. Nous sommes dans le centre historique de Girón qui fait aussi partie des villages patrimoniaux. La spécialité de la ville, c'est la glace maracumix : Mangue + fruit de la passion servie dans le fruit. : une tuerie. Nous goûtons aussi aux bonbons " naturales" artisanaux : nouvelles saveurs, c'est très bon.

On peut remarquer sur la tour gauche , la date de dimanche 26 janvier, bon, nous sommes lundi mais peut-être que ce cadran n'indique que les dimanches?

Arrivés à Barichara, un taxi tuktuk nous emmène à l'hôtel. Nous pourrions y aller à pieds, mais avec nos valises à roulettes sur les pavés, ça n'est guère aisé.

 Nous tombons sous le charme de ce petit village d'à peu près 6000 habitants, déclaré patrimoine culturel du pays, où il fait bon vivre. D'ailleurs, quelques français s'y sont établis : crêperie, hôtel, artiste en luminaires  papier... Les rues sont d'un calme, pas de sonos à fond comme partout dans le pays et qui finissent par nous fatiguer. On devine juste quelques notes très agréables qui s'échappent parfois des habitations. Dans les restaurants, les musiques sont douces et on s'entend parler...

Temple de l'Immaculee Conception avec sa façade en pierre du pays et ses 2 tours carrées

Le retable est recouvert de feuilles d'or

Visite d'un atelier de fabrication de papier à base de fibres végétales (le fique)

 A la spécialité culinaire de Barichara, l'hormiga culona ou fourmi à gros cul, nous préférons ce petit restaurant Shanti, recetas para el alma ou des recettes pour l'âme. C'est Carolina qui prépare avec amour et devant nous les plats que nous avons choisis. Beaucoup de saveurs.

Nous poussons la porte d'un musée qui n'en a que le nom car il est tombé en désuétude, mais nous découvrons un atelier de tissage. Des femmes d'un certain âge tissent une toile (assez grossière) et confectionnent des sacs.

Parpaings colombiens !

Le cimetière mérite le detour avec ses pierres tombales en grés du pays. Certaines rappellent le passé du défunt.

Barichara est incontestablement le plus beau village de Colombie ! Comme il fait bon s'y reposer.... Ceux là ne me contrediront pas !!!

Pour nous rendre à Ocaña, nous avons un changement de bus à Aguachica. La première partie de la route, dans la région marécageuse, est plutôt rustique !!!

Nous faisons une halte de 2 jours à Ocaña afin de nous rendre à la Playa de Belen. Ocaña est située dans le département del Norte de Santander

Ici comme partout en Colomie, on rencontre beaucoup de 4L

Voici de quoi faire des "papas a la francesa "!!!!

La Playa de Belén ou plage de Bethléem. Un petit joyau ! La municipalité a imposé que toutes les façades des maisons doivent être blanches avec les portes brunes et la base rouge. Les rues pavées sont désertes... Mais où sont donc les villageois ?

A la messe bien sûr !

Ce petit village patrimonial est au coeur d'un site archéologique Los Estoraques. Pas facile d'en trouver le chemin...

Après cette ballade hors du temps, retour à Ocaña pour la dernière nuit. Demain petite étape d'une nuit à Girón avant de se poser 3 jours à Barichara.

Nous suivons les conseils d'une franco colombienne rencontrée à Pasto, pour nous rendre à Mompox ou plus exactement Santa Cruz de Mompox. Située dans la vallée du fleuve Magdalena, on peut s'y rendre en ferry à partir de Magangue. Nous passons donc une nuit à Magangue, qui ne présente aucun intérêt, mais au moins nous pourrons emprunter le ferry dès le matin.

L'embarquement des camions est impressionnant

Charmant hôtel au bord du rio Magdalena dans le centre historique de Mompox. Attention toutefois aux moustiques, ils nous envahissent de 18h à 20h !!

Le club de danse s'entraîne dans la rue le long du f!euve

Mompox a aussi son festival de jazz...

Et bien sûr son carnaval le 20 février, déjà les préparatifs.. Élections  des miss, choix des meilleures déclamations sarcastiques... Nous sommes invités à participer à cette inauguration sur la place

Festivités le soir

6h30 le matin, lever de soleil sur le Magdalena. En attendant le taxi...

Et en route pour el terminal del buses !!!!

Prochaine étape Ocaña. Dernière longue route...

Après à peine une heure de vol, nous voici à Carthagene.

Dans notre petit hôtel, près de la petite place de la Trinitad, notre petite chambre donne sur une petite piscine...

De là, nous pouvons visiter le centre historique à pied

Miguel de Cervantez

 maison de Gabriel García Márquez (celle au coin de la rue)

Carthagene vue sous un autre angle...

Mardi matin, nous avons rendez-vous avec la petite famille de notre amie Yolande. Benjamin et Sabrina et leurs 4 enfants, Noé, Mila, Anna et Louise, des vendéens de Montaigu. Cette petite tribu parcourt l'Amérique de long en large pendant 11 mois en camping car (www.peripletsix.fr) et séjourne quelques jours à Carthagene en attendant leur camping car qui arrive par la mer depuis Panama. Super rencontre ! Nous partageons ensemble la visite du Castillo San Felipe.

Les vacances sont terminées ...

Il y a beaucoup de monde à Carthagene, grand centre culturel et touristique. C'est aussi l'un des ports les plus importants de Colombie. La ville est située sur les rives de la mer des Caraïbes. Le climat est tropical, ce qui nous change avec les précédentes régions colombiennes que nous avons visitées.

Medellin est la 2ème ville la plus importante de Colombie. C'est la capitale du département d'Antoquia. On l'appelle la ville de l'éternel printemps car sa température moyenne est de 24°. Elle est située à 1475m d'altitude dans la cordillère centrale.

Nous avons choisi un hôtel dans le quartier "Campestre" qui, comme son nom l'indique, est un coin verdoyant, appréciable dans une si grande ville. Nous sommes à 20' à pied d'une station de métro. Vamos nous balader !!

Le métro, 30 ans, et pas un tag !!!! Sécurité absolue. Très bondé aux heures de pointe aussi....

El Palacio national, grand centre commercial au coeur de la ville

Iglesia de la Veracruz

Plaza Botero, un musée à ciel ouvert.. 23 impressionnantes sculptures offertes par l'artiste.

Plaza Cisneros ou place des lumières.

Art street

 Dimanche matin certaines grandes artères sont réservées aux cyclistes, joggers et promeneurs. C'est très agréable de s'y balader. De plus, la ville est très propre.

Partons découvrir la Comuna 13. C'est une des 16 communes qui, entre les montagnes, forment la périphérie de la ville. Elle a particulièrement souffert de la guerre de la lutte contre la drogue. A l'heure actuelle, la ville vit des périodes beaucoup plus calmes étant l'endroit le plus visité de la ville. Merci de l'aide du gouvernement. 

Des escaliers mécaniques, gratuits, qui ont amélioré l'accès et la mobilite de plus de 12000 habitants.

Les jeunes artistes de la communa 13 se sont consacrés à la peinture des "favelas" et les ont remplies de peintures murales. 

Chaque artiste avec son propre style, mais tous à la recherche d'un objectif commun, l' éradication de la violence et de la drogue dans leurs rues.

Vue du haut des escaliers

Nous redescendons par les escaliers en béton, donc non fréquentés par !es touristes.

Mur fleuri et coloré (récupération des bidons en plastique)

Un autre moyen de locomotion dans la ville : le télésiège.

Petit déjeuner partagé dans le jardin de l'hôtel.

 Ainsi se termine notre séjour à Medellin, très agréable, ville très propre et accessible. 

Finalement, nous décidons de nous rendre à Carthagene des Indes en avion plutôt qu'en bus, nous gagnerons 3 à 4 jours et donc de la fatigue en moins.

Après 5 heures de route toujours aussi pittoresque, nous voici à Aguaduas petite ville d'à peu près 20000 âmes et située à 2214 m d'altitude. Aguaduas fait aussi partie du réseau des villages patrimoniaux. 

La côte est raide...

Les habitants d'Aguaduas fabriquent à la main des aguadeños chapeaux à large bord avec les fibres des feuilles de palmiers iraca. Nous nous adressons à l'office du tourisme afin de savoir où nous pourrions voir la fabrication de ces chapeaux. Nous avons un accueil des plus chaleureux. Comme chacun tisse les chapeaux à la maison, c'est difficile de pouvoir les voir. Qu'à cela ne tienne.... Fernando, de l'office du tourisme, nous donne rendez-vous à 14 h car il fera venir une personne qui tissera devant nous et ensuite, il nous accompagnera dans un atelier pour la finition des chapeaux. Sans lui, nous n'aurions rien vu !

D'abord, le matin les artisans achètent les fibres de palmiers iraca dans la rue

Pour un chapeau de qualité intermédiaire, il faudra 15 jours de travail à raison de 8h par jour. 30 jours pour un chapeau de haute qualité destiné à l'exportation. Ces femmes souffrent de la nuque, du canal  carpien et du dos.

 La mise en forme

Une visite au musée du chapeau s'impose. Maria Guilena, une autre employée de l'office du tourisme, nous emmène visiter la maison  de la culture où se trouvent le musée des traditions aguadeñas et donc aussi celui du chapeau. Plus de 450 chapeaux sont exposés.

A Aguaduas il y a aussi la cafeiculture. Nous sommes invités à entrer dans la coopérative et à déguster un excellent café. Comme pour le vin, il y a des goûteurs de café. Ils déterminent !es saveurs de 14 fincas différentes. Ils portent une cuiller de café en bouche, le goûtent puis  recrachent !

Rando au cerro Monserrate. Ça grimpe dur ! En chemin, une jolie fontaine. Non, ce  n'est pas le Manneken Pis !!!

Ce mont a une grande valeur historique car c'était un lieu stratégique pour les tribus qui habitaient cette région. Le légendaire Cacique Pinpita veillait sur leurs terres. C'était aussi un cimetière indigène.

Vue à 360°

 Et voilà nos 2 jours à Aguaduas ont été très riches en découvertes. Un petit coup de coeur pour cette petite ville, qui malgré ses 2888 touristes dont 98 français en 2019  sait conserver toute son authenticité.

Nous nous arrêtons à Riosucio dans le but de nous rendre à Jardín le lendemain. La route a été très longue du fait de nombreux travaux qui ralentissent la circulation. Le problème majeur en Colombie, ce sont les routes... Il y a de plus une circulation intense de poids lourds.

Alors quand les locaux nous disent que pour aller à Jardín, il faut compter au minimum 4h de route non bitumée, nous renonçons à notre projet avec regret car il paraît que c'est un très joli village. Nous nous posons donc 2 nuits chez Marta Lucia et Omar de Jésus et découvrons Riosucio, ville de 40000 habitants située dans le département de Caldas à 1783m d'altitude. Riosucio est connue pour son carnaval qui a lieu tous les deux ans (3e carnaval de Colombie !).

Le bâtiment principal avec 2 grandes chambres à l'étage et séjour cuisine au rez de chaussée où Marta Lucia nous sert le petit déjeuner. Vue imprenable !

Las cabañas - notre chambre

Le chemin entre !es 2... (Marta Lucia)

Omar de Jesús, ancien militaire blessé par les FARC, est fier de nous montrer ses nombreuses décorations.

Nous nous balladons dans le bourg. Visite de l'église qui possède une très jolie charpente à l'intérieur.

En fait, il y a 2 églises et 2 places ; à l'origine, entre le 16e et 17e siècle 2 villages étaient fondés, l'un espagnol et l'autre arborigène. Ils se disputaient le territoire et les 2 prêtres sont parvenus à les unir en 1819. Les rites du culte, danses et chants aborigènes ont été mélangés avec le théâtre sacré espagnol. D'où l'origine du carnaval (je vous la fait très courte...) L' histoire est très intéressante, elle nous a été contée par un colombien de la maison du carnaval qui parlait très bien français. (toutes informations sur Wikipedia).

Après cette petite pose bien agréable, nous reprenons la route pour Aguaduas ce mercredi 15 janvier ; changement de bus à La Pintada.

Nous avançons à grandes enjambées...

En attendant le bus...

A San Agustin, notre bus ayant pris du retard, nous arrivons trop tard pour visiter le parc archéologique... Ça sera pour une autre fois... Notre hôtel est situé dans un endroit magnifique et nous en profitons pour nous balader.

 Nous ne nous attardons pas à Neiva et encore moins à Armenia, nous avalons des kilomètres, les paysages toujours magnifiques deviennent différents.

Nous avons un rendez-vous exceptionnel à Pereira... Avec nos amis new yorkais rencontrés il y a 3 ans dans un petit village de la Vallée Sacrée au Pérou et il y a 2 ans à Challans lors de leur voyage en France. C'est en lisant le blog qu'ils ont réalisé que nos chemins se croisaient. Ils se dirigent en Équateur et nous, nous remontons vers le nord de la Colombie. Nous répondons donc à l'appel du hasard... Rencontre inoubliable !!

La charpente de la basilique de Pereira est extraordinaire

Joueurs d'échecs sur la place

Réparateur de parapluies en tout genre

La seule représentation de Simon Bolivar nu...

Après une journée bien remplie avec nos amis, nous rejoignons tous les 4 le même hôtel et nous nous séparons lundi matin, chacun poursuivant son chemin. 

Pour nous, direction Jardín vía Riosucio.

Mais que signifie donc ce panneau ??

Pour se rendre de Pasto à Mocoa (150km). il n'y a qu'une seule route. Une grande partie (86km) n'est que caillasse. .... On l'appelle el trampolín de la muerte (inutile de traduire...) - durée 6 heures !!!

Dans notre petit bus de 12 passagers, nous sommes bien secoués ! Virages sur virages. De nombreux panneaux avertissent des dangers : zones d'éboulement, voie étroite, virage dangereux, longue descente.... De petites croix commémoratives jalonnent le chemin... Des barrières de sécurité arrachées par des glissements de terrain...  Notre chauffeur est très prudent et connaît très bien  la route. Beaucoup de prudence et de solidarité sur ce parcours. Nous nous régalons des superbes paysages, difficiles à photographier étant donné les secousses incessantes, alors que les autres passagers dorment.... A mon avis, ils ont dû avaler une pilule pour dormir et ne rien voir !!!! Dommage, c'est si beau ! (De nombreuses vidéos sur youtube vous donneront une meilleure idée que ces quelques photos)

Les cascades traversent la route

Mocoa est la capitale du département de Putumayo et est située à 604 m d'altitude. Il n'y a rien de particulier à y faire. Le seul centre d'intérêt, est el fin del Mundo (je ne traduis pas !!!) Bon, après el trampolín de la muerte.... En fait c'est une grande ballade en forêt qui nous conduit à 3 belles cascades. Nous avions l'intention d'y aller mais finalement nous récupérons des fatigues du voyage. Il faut dire qu'ici, contrairement à Pasto, il fait très chaud.

La ville a été très éprouvée dans la nuit du 31 mars 2017. De fortes pluies ont provoqué des glissements de terrain et coulées de boue. 17 quartiers de la ville ont été rasés. Bilan : plus de 300 morts, 200 disparus et 400 blessés.

La vie continue et ici comme partout dans le pays ce week-end, c'était carnaval. Drôle de tradition que de lancer du talc partout !!!! Aujourd'hui mercredi toutes les rues et places en sont encore recouvertes. Chacun lave son trottoir, sa façade, sa moto... on en a plein les pieds... Et aussi parfois dans les narines ....

Ce matin nous avons pris notre petit déjeuner dans un restaurant végétarien proche de l'hôtel. Oeufs brouillés, galletitas de bananes plantain (patacones), salade de légumes variés, le tout arrosé d'un excellent jus de mangue (plutôt pulpe de mangue). Le propriétaire, Gonzalo,  nous fait découvrir des fruits endémiques et nous invite à une cueillette pour cet après-midi. On se donne rendez-vous à 16h....

Madroño

Pomo roso

Tout le monde en voiture, l' épouse, les 2 filles et le petit fils ... 

Et VAMOS !!!

Après quelques kilomètres en dehors de Mocoa, nous nous retrouvons dans un lieu enchanteur. Quelques familles y vivent en harmonie avec la nature, cultivent et récoltent plantes médicinales, fruits, légumes... Rencontre avec une jeune dominicaine parlant un peu le français. Son mari prodigue des soins par les plantes.

La cueillette des pomos rosos

L'arbre à madroños (un madronier ???)

Bon là c'est trop haut !!!

Chat fatigue chat !!

Nous avons passé une excellente après-midi qui vaut toutes les cascades du pays ! Partages, échanges, musique, rigolades...

Nous prenons goût aux repas végétariens concoctés par l'épouse de Gonzalo. C'est un régal.

Les étals regorgent de fruits et légumes variés. Des montagnes d'oranges ou mandarines, de mangues, d'ananas, et plein d'autres fruits endémiques comme le lulo, excellent en jus.

Ce jeudi nous quittons Mocoa pour San Agustin.